vendredi 16 mai 2014

[Morceau Choisi] Jones & Stephenson, The First Rebirth, 1993

A la demande d'Eloïse, on s'attaque à un classique de la Techno Hardcore : The First Rebirth de Jones & Stephenson.


Si le duo belge est peu prolifique, 4 singles en 20 ans - autant dire que les deux producteurs aiment se faire désirer, The First Rebirth n'en est pas moins considéré comme un classique de la Trance musique. Et pour cause, pendant l'écoute on finit bel et bien en transe. The First Rebirth, comme son nom l'indique, guide l'auditeur dans une état second. Porté par ses oreilles, l'auditeur renaît dans un monde parallèle porté par des samples galactiques et des basses persistantes. En l'espace de 6 minutes, Franky Jones et Alex Stephenson nous guident dans un délire psychédélique qui va crescendo jusqu'à l'extase. Le morceau commence en douceur, le temps d'amadouer les sens, puis peu à peu les basses s'imposent et explosent. Le rythme est frénétique, la cadence folle. Puis viens sonner le drum roll et l'ensemble se calme un peu. Mais attention, ça n'est que pour mieux reprendre notre souffle avant de repartir en trombe dans les profondeurs de la nuit. Le rêve (ou la rave ?) ne fait que commencer, et mieux vaut être endurant... L'auditeur est emporté dans un trip infini qui s'entremêle aux loops du morceau. 
Les plus récalcitrants ne ressortiront pas indemne du bad trip
Les autres... ? Et bien 20 ans après, ils n'ont pas l'air complètement rétablis. Pour preuve l'incalculable nombre de remix, dont l'un signé Modeselektor, que les berlinois ont sorti en 2007. 


The First Rebirth me rappelle un peu ces hallucinations auditives, censées procurer les mêmes effets que la drogue, qu'on se faisait tourner au collège. Pour la #MinuteCulture, c'est basé sur le principe du battement binaural, découvert en 1839 par Heinrich Wilhelm Dove : un son, composé de deux fréquences légèrement différente et diffusé en stéréo, piège le cerveau. 

En bref, c'est séduisant, envoûtant et quelque peu addictif. 

Et comme le Plat Pays regorge d'artistes stupéfiants, je finirai sur un morceau de The Subs auto-proclamés Pope of Dope :  

Ps. Pour la Fête des Mères, comme le dis si bien Jeroen "Vole 20€ à ta mère...
PPS. Si tu aimes The Subs, va donc faire un tour au Social Club le 24 mai. 



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